ParisForever

Pour ceux qui me connaissent, vous savez donc que j'ai effectué mon stage de fin d'études au sein d'un grand hôtel à Tahiti. Ce séjour a donc été de 6 mois et a pratiquement suivi le Japon à quelques semaines près.

Mais voilà, personne n'a encore vu de photos et cela fait déjà quelques mois que je suis rentrée, honte sur moi!!!

Je vais essayer de reprendre à zéro, d'illustrer au maximum mes billets dans l'album photos et si certains souhaitent avoir des renseignements sur la destination, ne pas hésiter à me contacter.

Alors je suis donc arrivée à l'aéroport de Tahiti Faa'a le 29 mars (décalage horaire inclus) après 20 heures de vol!! Autant dire que niveau long courrier on pouvait pas faire mieux. Arrivée le soir à 22 heures j'ai donc eu un comité d'accueil comme on se l'imagine: danseuses, ukulélés, colliers de fleurs, chaleur tropicale...Et j'avais tous mes petits collègues stagiaires qui m'attendaient donc ma colloc de chambre puisque l'hôtel nous logeait gratuitement (oui oui).

Donc voici mon collègue qui travaillait à la région et ma colloc!!! qui était aux ressources humaines. Sur cette photo ils sont frais, j'ai retrouvé celle de moi lors de mon arrivée mais afin de ne pas choquer les âmes sensibles, je vais éviter de publier les horreurs.

Donc une fois arrivée à l'hôtel, on était à 5 mns en voiture, ça c cool (c'était d'ailleurs une des forces de l'hôtel); j'ai découvert les "baggagistes". Oui parce que dans les hôtels haut de gamme (attention à ne pas confondre avec la catégorie Luxe, supérieure), on ramasse vos valises et on les amène dans votre chambre mais bon ça vous savez. Sauf qu'à Tahiti ben ils sont torses nus...la plupart sont baraqués et tatoués, désolée la photo n'est pas très représentative mais d'une certaine manière ça donne ça:

Il est t'y pas mignon mon baggagiste???

Donc alors moi j'arrive et il faisait nuit donc je n'ai pas vu grand chose mais j'étais quand meme giga stupéfaite de la chambre, chambre client même standard quand on connait l'hôtel je vous dis ça le fait!!

Bref j'étais morte et je pensais que j'allais dormir all day mais à 6 heures réveillé et bam je suis allée nager avec Tatiana (pour raisons de confidentialité j'ai changé son nom). Oui parce qu'on avait accès à la plage de l'hôtel, un minuscule lopin de sable importé (je déconne pas on importe du sable à Tahiti). Alors moi j'étais toute folle, je me voyais déjà aller nager tous les matins dans l'eau bien chaude et turquoise.

Mais j'ai vite déchanté!! Je déconne pas, les Polynésiens ne nagent pas! Pour eux le lagon c'est de l'eau et surtout un endroit où pêcher. Mais cela n'est pas la raison: ya plein de méchants poissons. Dans ceux que je connais: les murènes, les balistes, les poissons pierre, les poissons clowns. Comme ça ça a l'air sympa mais je vous jure que ça fait mal. On ajoute à ça le corail qui va jusqu'à la surface de l'eau donc tu nages et bam tu t'écorches la jambe et là t'as la murène qui sort et qui te la mange. Scénario catastrophe certes mais possible.

Donc du coup j'ai été refroidie et je me suis dit que j'irai plutot courir le long du lagon que dedans...

Voici donc le petit résumé de mon arrivée, vous trouverez le dossier photos de l'hôtel où j'ai travaillé.

A bientôt pour les prochains épisodes!!!

Et voilà!!!

Tout le monde en redemandait, et bien me voilà! Depuis ce temps, beaucoup, énormément, trop de choses se sont passées. Ceux qui me connaissent savent que je suis partie en Polynésie française voguer de nouvelles eaux. Mais la terre Européenne, qui coule dans mes veines m'appelait...

Rentrée mi-septembre je me suis payée (enfin mes parents...oui je reconnais je suis une Tanguette) des vacances chez ma cousine qui s'est installée au Portugal avec son cher mari. Trois semaines donc bien tranquillou à bien profiter du soleil et de la fin de l'été.

Et puis ben à un moment il faut bien rentrer. Et chercher du boulot. Parce que j'ai enfin été diplômée (enfin vu le prix c'est normal), grade Master s'il vous plait!!!

Au bout de 3 semaines toujours rien (ben oui on trouve pas du travail en 2 semaines a priori), donc ben je suis allée bosser. CDD de deux semaines, puis trois, puis un mois puis deux mois en fait.

Bilan: deux mois de salaires à un SMIC (no comment) et recherches de boulot suspendues (ah ben oui parce que je faisais pas les 35 heures, si certains y croient encore merci de me sonner sauf si vos initiales sont S.R.).

Alors en ce jour du 6 janvier, je tiens à rassurer tout le monde, oui je vais bien. Très bien même. J'ai retrouvé le moral (certains ne suivent plus c'est normal) et j'ai la tête pleine de projets, comme à mes habitudes.

Je vais bientôt redonner vie à ce blog comme j'ai redonné un sens à la mienne afin que tous vous sachiez ce que j'ai pu vivre ou ce qui me passe par la tête comme ça...

A très bientôt!

Bijour bijour...

ça fait un moment que je n'ai pas écrit, la raison principale étant que je n'ai toujours pas Internet chez moi...

enfin bref, ça va pas changer la surface du globe! je suis donc bien rentrée du Japon, saine et sauve mais bon allez pour le fun je crois qu'il faut que je raconte mes aventures du retour, car vous avez du percuter que dès que je me déplace il y a de la galère dans l'air!

alors donc mon vol était le 8 février en partance de FUKUOKA avec escale à OSAKA (FUK étant un aéroport international que pour l'Asie). Déjà, il faut savoir que j'avais pris un billet de retour "open". En jargon aérien ça veut dire concrètement date modifiable en payant le même prix excepté un extra facturé à l'achat du billet. Connaissant le Japon et leur panique chronique dès qu'ils sont face à un évènement inconnu, j'ai un peu paniqué quant au changement de billet...Ben oui, les Japonais sont tellement carrés que prendre un billet sans savoir exactement leur date de retour c'est pas possible. C'est comme attendre 5 minutes à la Sécu.

Donc je contacte au préalable l'agence qui m'a vendu le billet et elle m'affirme que cette opération ne dure que quelques minutes et que je peux même le faire le jour de mon embarquement. Stressant quand même, je rappelle Air France au Japon pour être sûre (on est jamais trop prévoyant au Japon). La nana (qui parlait un français IMPEC) me confirme bien que ya pas de problème, je peux modifier mon billet la veille (j'embarquais à 8h du mat') sans aucun souci.

Ben malgré tout, j'avais pas confiance...et j'ai bien fait! J'ai donc pris le 1er bus de mon Université vers l'aéroport (environ 2h) et je suis arrivée aux environs de 9h à FUK. Jusque là, je n'avais pas eu à porter mes valises (vous allez comprendre). Je me pointe au guichet de la JAL (qui bosse avec Air France donc) et là bien sûr, ils paniquent! Toutoutoum je les calcule bien les japonais au bout de 6 mois! Donc là je les ai laissé faire leur business avec quand même une pointe de stress au bout d'1h30 mais au bout de 2H30 ça y est!!!!!!!!!!! et là je constate qu'elle a mis un sticker sur le billet FUK/OSAKA mais pas OSAKA/CDG. Elle me dit que c bon il y a pas de problème.

Etape 1: ok au bout de 2H30

L'étape 2 consistait donc à trouver l'hôtel où je devais passer ma dernière nuit (pas de nom de rue rappelez vous) mais c'était sans compter sans: la valise de 25 kgs qui roule pas, le vanity de 12 kgs, l'ordi et le sac à main. Bon au bout de 100 m dans les couloirs de métro j'ai pleuré à bout de force. Par chance un petit vieux (ah la jeunesse!!) m'a porté ma valise jusque la sortie du métro. Et là quand je sors bien sûr il pleut sinon c pas marrant. Bon là je prends le taxi, j'en ai pour 6 eur pour 300 m mais je m'en fous (tt ça à cause de ces valises à la c**)

Etape 2: ok au bout de 6 eur pour 300 m, des larmes de gitane et des mains en sang.

Ah ben g aussi oublié de mentionner que lorsque je suis arrivée à l'hôtel et que j'ai posée ma valise j'ai craqué mon jean aux fesses. Puis c'était pas encore l'heure du check in donc je ne pouvais pas encore aller dans ma chambre. La poisse je vous dis, la poisse.

Mais c pas fini...

Après une très bonne soirée passée en compagnie d'un couple de français installés à Fukuoka, je ne commets pas la même erreur, je réserve d'office un taxi pour l'aéroport pour le lendemain matin. En plus c'était très tôt donc je ne craignais pas les bouchons.

Donc le matin je me lève OP pour mon avio, tout se déroule bien à l'aéroport et j'apprends même que je récupérerai ma valise direct à CDG (à Nagoya ta valise tu la récupères) donc tout va bien bien. a 9h20 on arriver à Osaka et je voulais tout de suite prendre mon billet comme ça c fait et au cas où il y avait encore des histoires...Encore une fois, j'avais bien visé!

Donc là c'était le vol AF donc le guichet il ouvre à 10h30 (ben oui c pas japonais AF alors on va pas ouvrir plus tôt!) et donc une heure de poireaute. Arrivée au comptoir, je vois le bout du tunnel. Et c pas que je la vois qu'elle commence à regarder un papier. ça y est je le sens mal. ça a pas loupé. elle me sort, de son plus grand sourire: "vous devez payer 200 eur"...Attends là on fait rewind et on recommence! La valise elle pesait 21.3 kgs donc c pas ça. Mais maintenant je percute que ma mère avait pas payé les 100 eur de modif de billet!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Alors forcément, en bonne française que je suis, j'ai fait l'hystérique. Les cris "c un scandale, d'où est ce que cette somme vient?", les larmes "je suis étudiante g pas d'argent". Et au bout d'une heure de négociations je n'ai payé que 100 eur (ceux que ma mère n'avait pas raqué donc). Et je reste persuadée que les autres 100 eur c la c**** de chez AF par téléphone qui a du refacturer 100 eur alors que je n'avais fait que CONFIRMER le vol!!

Etape 3: ok après crises de larmes, hurlements et 100 EUR.

Bon, tout est bien qui finit bien quand même, j'avais 3 sièges pour moi toute seule, mes parents qui m'attendaient, ma meilleure amie et j'ai récupéré ma valise sans fracas!

Prochaine aventure: CDG/PAPEETE avec escale à Los Angeles...Attention va y a avoir de l'action je le sens!!

L'attraction principale du quartier de Asakusa est le temple de Sensoji ainsi que l'artère principale appelée Nakamise.

Pour l'histoire je dois dire que je suis vraiment une quiche, j'ai pas appris mon guide par coeur donc je ne pense pas que cela serve à quelque chose que je C/C l'histoire de ce quartier.

Mais je peux vous parler de ce que j'ai ressenti en y allant. J'ai trouvé particulièrement surprenant de retrouver un esprit si typique, si traditionnel dans Tokyo-même. Il m'a fallu aller à Kyoto pour y retrouver la même sensation.

Il faut dire que c'était le premier "beau temple" que je voyais et je n'ai pas été déçue :)
Le temple a 3 entrées et un grand jardin très appréciable.

Mais le meilleur moment de l'année pour apprécier les temples c'est le printemps, lorsque c'est la saison des "sakura" (arbres à feuilles rouges). Dixit les locaux car, snif, je n'étais pas encore au Japon à cette période!

Et ce qu'il y a de bien c'est l'avenue qui mène au temple. Là on peut acheter plein de souvenirs typiques, que l'on pourrait d'ailleurs considérer comme pièges à touristes mais au Japon c'est tellement bien fait qu'on est vraiment content quand on achète :)))

Je vous laisse admirer les photos en album...

Umi Tamago est le nom de l'aquarium de Oita (ville de la préfecture Oita-ken). Traduit ça donne "l'oeuf bleu"! J'ai pas trop compris pourquoi à vrai dire...

C'est marrant parce que tout ceux qui vivent à Beppu depuis longtemps (les étudiants sur mon campus) m'ont tous fortement déconseillé d'y aller. Concrètement j'avais donc abandonné l'idée d'y poser les pieds.

Mais il s'est avéré que la famille japonaise chez qui j'avais passé en novembre un week end (ce programme est gratuit et offert par l'Université) m'a contactée pour que l'on se revoie une dernière fois avant mon départ.
Lorsque nous nous sommes retrouvés, elle m'a donc proposé d'aller à l'aquarium. J'ai pas osé dire non. Puis en plus faut dire que dans le coin il n'y a pas grand chose à voir et ça doit bien être la seule grande attraction.

Une fois sur place, quelle surprise!!! C'était vraiment MAGNIFIQUE! J'ai vu des poissons que jamais je n'avais vu de ma vie et au Japon tout est fait pour rendre les choses très belles. L'apparence est très important. Ce n'était donc pas simplement un bocal avec des poissons dedans (oui désolée je ne connais rien à la vie aquatique).

J'ai donc vu des otaries, des pingouins, des dauphins, et même le petit Nemo :)))

Pour illustrer, je vous invite à consulter l'album photo et vous ne pourrez qu'aprouver lorsque je vous parle de merveilles!

Au fil des voyages que j'ai pu faire et me trouvant dans un pays si lointain de la France, je suis donc amenée à parler avec des personnes n'ayant jamais mis les pieds en France. De plus, je suis contrainte de lire la presse internationale et des choses amusantes en ressortent!

J'ai donc trouvé sympa de faire un post sur ce que je trouve (selon moi hein, c'est subjectif) bien et nul en France. Aussi, étant loin de ma chère patrie j'ai pu évaluer ce qui manquait vraiment!

Alors, être français c'est la honte parce que:

- on a Mylène Farmer
- Le Pen
- les grèves
- les acquis sociaux
- le métro qui pue
- l'insécurité
- les transports toujours à la bourre
- le PAF
- la Star Ac'
- les vendeuses désagréables
- les hotline mal aimables qui règlent jamais ton problème
- les chauffeurs de bus qui insultent les voitures
- les chaines merdiques comme Bonne Journée, Pomme de Pain et leur bouffe en plastique
- le trou de la Sécu
....

Mais être français c'est la classe parce que:

- on a du VRAI café,
- un fromage pour chaque jour de l'année
- de la baguette CROUSTILLANTE
- LVMH
- Paris dans toute sa splendeur
- connexion à Londres de Paris en à peine 2H30
- les plus grands chefs
- on est le pays le plus visité au monde
- on a Lagerfeld, Gaultier, Rykiel, Lacroix...
- la fashion week
- c cosmopolite
- les transports te coutent pas ta paye
- le Foie Gras
- le vin (on m'a demandé quelle était la MARQUE de vin la plus connue...J'ai cru que c'était une blague au départ)
- Cannes
- Deauville
....
Et tellement de choses encore!

C'est une liste exhaustive et subjective mais globalement c'est ce qui ressort!

Qui ne connaît pas Alain Ducasse? Pour certains c'est un chef avant tout, pour d'autres un businessman aux dents acérés. Pour moi, c'est une SUPERSTAR! Je ne l'idolatre pas, mais je ne pense pas qu'il soit complètement à bannir...

Déjà, il faut savoir que Ducasse est ce qu'on appelle un "self made man", à savoir qu'il était nul à l'école, qu'il a claqué la porte de son école hôtelière. ça ne l'empêche pas d'être chef à 23 ans et d'avoir 2 étoiles au Guide Michelin à 28 ans!

Ducasse a fait ses premiers pas chez les plus grands, et si on veut être cuisinier, c'est là qu'on apprend, pas dans la théorie!

Et Ducasse, depuis ses premières étoiles, n'a jamais cessé d'étendre ce qu'on peut appeler son "empire". Paris, New York, Rome, Tokyo, impossible de le manquer.

Mais il ne s'arrête pas à la cuisine, il ouvre des hôtels aussi. Disons plutôt "maisons d'hôtes" dans le jargon puisque ce sont la plupart du temps des immenses propriétés dotées uniquement de quelques chambres, pour les privilégiés. Derniers en date:

L'Ostapé dans le Pays Basque

L'Andana en Toscane.

Mais là où son génie réside c'est qu'il est prudent! Il ne se range pas au secteur du luxe uniquement mais ouvre des restaurants qui deviennent étoilés, chefs dans des hôtels luxueux, ouvrent des brassaries tendance..Rien ne semble l'arrêter. Et quand il ouvre une auberge, il est assez malin pour faire appel à des investisseurs pour ne pas investir tout son bas de laine (euh...de soie dirais-je!)

Ducasse, ça fait bien longtemps qu'il n'est plus dans les cuisines, mais cela ne veut pas dire pour autant que ses établissements sont mauvais. NON, Ducasse est constamment à la recherche de la pépite, du futur grand chef. Il a une foi en son écurie qui, malgré la distance il ne cesse de surveiller.

Personnellement, je pense que Ducasse a su réveiller l'engoûment de la presse, de la clientèle pour la cuisine, il en a fait un art, il l'a presque réveillée au Grand Public. Mais je pense aussi qu'il aurait dû s'arrêter à un moment donné. On le voit plus avec sa toque, peut être alors uniquement pour une dégustation de grands pontes d'investisseurs, mais plutôt à parader sur l'ouverture d'un de ses nouveaux établissements. D'ailleurs le dernier en date est le restaurant Beige à Tokyo - Ginza bien sûr.

Si au moins il avait le cran de dire je suis un hommes d'affaires passionné de cuisine, peut-être alors gagnerait-il plus de respect auprès de ses pairs...

Pour plus d'infos sur Ducasse:
http://www.alain-ducasse.com/

Alors bon là je ne vais pas pouvoir vous faire la guide et expliquer hypra bien ce que j'ai vu car considérant le temps que j'y suis restée, je n'ai pas eu le temps d'intégrer beaucoup d'informations!

Néanmoins, je vais essayer de parler brièvement de Shinjuku. Ce quartier se situe à l'Ouest de Tokyo et se divise en 2 gros blocs: le quartier Affaires et le quartier Sorties. Ce qui est amusant c'est que, du quartier affaires on peut longer un long tunnel avec 40 000 sorties de métro (et quelques malls dans le métro au passage) et à la sortie, BIM! les boutiques dans tout les sens, les écrans publicitaires, le style tokyoïte dans toute sa splendeur.

J'ai pric beaucoup de photos des 2 quartiers mais selon moi le quartier affaires était le plus époustouflant. Imaginez la Défense (pas l'arche hein, le zone de la Défense entière) et multipliez les hauteurs et la taille par deux. Donc oui, on attrape un torticolis! Des tours partout partout, chacune plus haute que l'autre! Parmi les 5 top five de la capitale il y a le government office building. Son architecture, enfin sa forme, a été copiée sur Notre Dame. Il m'a été très difficile de la prendre en photo en entier compte tenu de toutes les tours environnantes! Alors voici:

Et ce qui est bien ce que...attention...mystère??...on peut y aller GRATUITEMENT!! Oui, au Japon il y a au moins UNE chose gratuite! On a donc accès au 45ème étage (concrètement les 3/4 de la hauteur) mais la vue est inimaginable. C supra impressionnant! On voit Tokyo qui s'étend à perte de vue jusque l'infini et le jour où j'y suis allée, j'ai même eu la chance de voir le Mont Fuji! Regardez:

( c'est la montagne au bout)

De cette tour on a une vue imprenable sur Tokyo donc. Consultez l'album photos en références pour illustrer.

J'ai aussi pris des tofs avec Loïc, un français en Exchange Program mais il est à Tokyo, LUI!

En bas du government office building.

Et puis alors l'autre côté de Shinjuku comme je vous ai dit c'est la folie niveau centre commerciaux. Au Japon il y a peu de boutiques indépendants hors mis GAP, ZARA...Sinon c quand même 80% de centres commerciaux. Donc on a assez vite le tournis et le panier percé (encore faut-il trouver sa taille...)

Shinjuku j'ai bien aimé car c'est vivant mais c'est pas à la limite du mauvais goût ou du too much comme on pourrait voir à Harajuku ou encore archi méga bondé comme à Shibuya.

Voilà! Désolée si je ne peux vous donner de détails, c'est juste que mon maigre séjour ne me permet pas de donner assez d'informations...

Bon, je vais essayer d'expliquer un des attractions de Beppu, à savoir Jigoku - traduction "les enfers".

Ce sont des onsen où cette fois-ci nous ne pouvons nous baigner compte tenu de la température de l'eau (90°)!

Alors pour revenir à ce que je crois avoir déjà dit, les onsen naissent d'une activité du soufre que l'on retrouve dans la roche. En creusant on atteint l'eau qui chauffe par elle-même.

Beppu est donc considérée comme la ville phare des onsen et attire pas moins de 60 millions de touristes/an! Alors attention, chez les Japonais on comptabilise en touristes un bus qui s'arrête, décharge ses Japonais pendant une heure le temps de prendre des photos et acheter des souvenirs. Donc bon, les chiffres sont relatifs...

Alors je dois dire que Jigoku c'est vraiment vraiment très beau, de plus suivant le soufre extrait la couleur de l'eau change:

    Voici pour le turquoise

et pour le...(c quoi la couleur?)

Aussi, même si ce n'est pas un onsen ouvert au public, à savoir que l'on peut s'y baigner, il y en a un de dispo juste pour les pieds!

Et puis il y a un lac, dont l'eau n'est toutefois pas chauffée par le soufre. C'est vraiment époustouflant de beauté et même en me reculant je pouvais pas tout prendre d'un coup!

Concrètement ce sont des lacs volcanique formés par l'éruption du Tsurumi Dake il y a plus de 1200 ans. On les a ensuite appelé umi jigoku; le nom décrit la couleur ainsi que la température, assez chaude pour bouillir des oeufs (cf album photo Musée du Onsen).

Le centre est exotique et tropical avec un jardin botanique de plus de 3000 plantes! On y trouve en particulier une serre appelée Victoria Amazonica contenant des nénuphards géants capables de soutenir des enfants (g vu des tofs sur place). Il faut savoir que c'est le seul endroit au monde où vous verrez une chose pareille dans un pays non tropical.

Alors j'espère vous avoir mis l'eau à la bouche! Pour ceux qui seraient désireux d'en savoir plus sur ce lieu, voici quelques bons sites de renseignements (en anglais):

http://www.japan-guide.com/e/e4700.html
http://www.jnto.go.jp/eng/RTG/RI/kyushu/oita/beppu/beppu.html

Ils sont ma force, et c'est grâce à eux que je suis ce que je suis aujourd'hui. Ils ont commencé avec peu et m'ont donné tout ce qu'ils pouvaient. Mais je n'ai jamais eu rien sans rien. Si beaucoup me considéraient comme pourrie gâtée, ce n'était pas le cas. Enfant, je n'ai jamais eu une Barbie "juste comme ça". Non, si j'avais un cadeau c'est parce que je le méritais.

Mes parents ont adopté la technique de la "carotte". A savoir, "tu veux la Barbie là? Ben ramène nous une image dans ton cahier". Beaucoup pourront critiquer cette technique mais elle est amplement efficace. Et on finit par l'adopter pour soi-même. Je veux m'offrir ce manteau? Ben il est trop cher pour moi donc j'attendrai la fin du mois pour me le payer une fois la paye tombée.

Mais avant tout dans leur éducation mes parents ont appuyé sur les études. ça devait être mon seul champ de bataille. Les études et point. Dès petite, c'est devenu une obsession: réussir les devoirs, les tests, les examens blancs; jamais échouer...

Ils m'ont tout donné: école privée (j'habite en banlieue très difficile), lycée privé à Paris. Puis la fac où c'était gratuit. Et puis la fac ça coinçait pour moi. C'était pas "organisé" comme moi; c'était destructuré, les profs pas là, en séminaire, bref le b***. J'ai voulu arrêter dès la 1ère année et rentrer dans une école post bac. Mon père m'a mis un stop. Un gros. Il m'a dit que dans la vie on devait assumer ses choix et que maintenant que je l'avais commencé ce DEUG, je le finirai.

Alors je l'ai fini ce DEUG, j'en ai ch*** je vous le dis car franchement la fac c'est pas ma tasse de thé "peace meuf/on fait la grève/le bureau est ouvert de 9H à 9H15/revenez demain...." Et je me suis donc préparée aux concours d'écoles de commerce. Ben oui j'ai pris la voie "boîte à fric". C'est peut -être pas reluisant mais au moins ça donne du boulot!

Mes parents ont eu peur et c'est pour ça qu'ils m'ont laissé prendre le prêt de la 1ère année à mon nom, voir ce que ça donnait. Je crois que mes parents ont vraiment flippé cette année-là! Je sortais tout le temps, je travaillais le week end, le nez jamais dans les bouquins (enfin pas chez moi). Mes parents ont rien dit. Ils ont laissé faire. La sentence est donc tombée: RATTRAPAGES. Ô mon Dieu! 1ère fois de ma vie! Angoisse! Panique! Je me suis rarement autant mis la pression de ma vie!

Donc je suis passée, en 2A. Bon là j'ai plus bossé faut dire! Mon rêve était de partir à l'étranger, c'est aussi pour ça que je suis rentrée en école de commerce. Notre école venait de passer un échange avec une Université australienne et j'ai voulu tenter ma chance. On m'a mis un stop. Grosse déception!

J'ai décroché un boulot dans un restaurant de grande renommée à Paris et là mes parents étaient très fiers car ils savaient que ça me permettait de mettre un pied dans une industrie dans laquelle je souhaite faire carrière (hôtellerie).

Fin des cours, exams, je reçois un mail du service International "saisissez votre dernière chance pour partir en échange". Je maile, on me demande mes notes, mon TOEIC, et où je veux aller. Tout se fait vite, très vite. J'ai vraiment eu peur que mon père refuse. Premièrement car il s'est toujours opposé à ce que je tente un parcours international, et deuxièmement pour le coût que cela allait occasioner. Il a dit oui et là la machine s'est mise en route jusque mon arrivée ici.

Je ne pense pas être là où j'en suis parce que c'est le chemin qui m'a guidé. Je suis là grâce à mon père, à ma mère, à ces deux personnes qui ont tout fait pour offrir le meilleur à leur seul enfant.

Je sais que j'ai de la chance et que peu de gens ont eu les parents que j'ai. J'ai pas été élevée à la dure, même si ça gueulait beaucoup (je suis un peu tête dure!), j'ai toujours eu des vêtements propres et on ne m'a jamais refusé un livre.

Aujourd'hui mon père aimerait que je trouve quelqu'un, que je pense un peu moins à ma carrière. Mais c'est grâce à lui que je suis comme ça, à penser boulot boulot!

J'aimerais dire à mon papa à quel point je l'aime et à quel point je lui suis reconnaissante de tout ce qu'il fait pour moi. Quand il me regarde dans les yeux, je vois un amour et une fierté que je n'ai encore jamais vu dans les yeux d'aucun autre homme ni aucune personne. Et c'est ce regard qui me fait avancer, qui fait que chaque jour j'avance et j'essaie de garder le cap, de ne jamais le décevoir.

Papa si tu lis ce message sache que je t'aime très très fort que tu es le meilleur des papas (oui oui j'ai 22 ans!). Où que je sois dans le monde je pense à toi et même à l'autre bout du monde mon coeur reste tout près de toi...

Ma maman. Je reconnais que c'est pas toujours facile. On a peut-être pas coupé le cordon mais c'est intentionnel, de ma part comme de la sienne.

Pendant l'adolescence la pauvre elle en a bavé, vraiment. Quand je regarde derrière je me dis que ça devait vraiment pas être tout rose pour elle. Même encore aujourd'hui parfois je me comporte d'une façon qui la fait souffrir et je m'en rends pas compte...

Ma maman c'est ma confidente, ma meilleure amie, mon coach de vie. Toutes ces choses à la fois. Elle fait tout ce qu'elle peut pour me rendre heureuse et c'est la première à me guider dans mes choix. Elle sait plein de choses c'est hallucinant, c'est un peu ma Bible. Dès que je me pose une question je lui demande et la plupart du temps elle a réponse.

Même si pour ma maman (comme pour mon papa) c'est très dur de me savoir loin d'elle, elle est quand même la première à me booster pour faire carrière loin de la France, car elle sait que c'est mon rêve et que si on tente sa chance on peut y arriver.

Maman je te le dis souvent mais sache que je t'aime fortissimo et que même si parfois je suis dure c'est vraiment indépendant de ma volonté...

Alors je voulais vous dire à vous deux que c'est pas toute seule que j'ai réussi à en être là. Sans vous je n'aurais pas pu c'est sûr. J'espère continuer sur cette voie et un jour pouvoir moi aussi vous offrir tout ce dont vous rêvez...